Histoires de faire-part…

C’est officiel, elle est née. J’ai envie d’en parler à tout le monde et de le crier sur les toits ! Mais il y a plusieurs façons d’annoncer la naissance…

Le premier cercle – celui-des très proches, parents-frangins-grands-parents – a eu droit à un coup de fil dans l’heure qui a suivi la naissance (vu la nouvelle, vous vous faites une joie de les réveiller au beau milieu de la nuit !) ou au petit matin… A suivi rapidement un mail avec une petite image, sorte de « coucou c’est moi que v’là ! » qu’on a ensuite transféré au deuxième cercle – les z’amis-collègues.

Et puis pour le troisième cercle – le grand public ? – vous pouvez compter sur la presse !

Article de presse indiquant la naissance de Saraf (Ouest-France, 9 juin 2012) - la naissance de Sarah a eu lieu le 5

Ouest-France, 9 juin 2012
(la naissance de Sarah a eu lieu le 5)

Si vous êtes quelqu’un de normal et que votre vie n’est pas déjà couverte par Gala et Voici, la nouvelle sera transmise à la presse locale par la mairie (si vous donnez votre accord) qui mettra ça dans ses carnets (mais qui lit encore ça ?). On retrouve la même chose en ligne, avant les mariages et les décès – histoire d’annoncer les bonnes nouvelles avant les mauvaises (à moins que ce soit l’inverse, si vous en voulez à quelqu’un !).

Et c’est tout ? Nous, on a choisi de prolonger le plaisir en préparant une petite douceur à envoyer à nos familles et amis par courrier*…

Faire-part Sarah (teasing)

Faire-part de Sarah – teasing ! (cc)

Mais au fait, à qui envoie-t-on un faire-part ? Au début, c’est facile : vous commencez la liste avec les familles et amis proches. Et puis quelques voisins et collègues. Et puis des amis un peu moins proches, encore quelques collègues ou anciens collègues, des copains d’école que vous n’avez pas revu depuis 5 ou 10 ans (quoi, déjà !)… Au fait, on doit compter tous les contacts Facebook, Twitter, etc. ? Et ceux qu’on connaît à peine et qui nous envoient leur faire-part à chaque occasion, on les compte aussi ? Non, sérieux, parce que là déjà, la Poste va se faire un max de fric !

Vous vous y prenez comment, vous, pour choisir les destinataires quand vous envoyez un faire-part ?

* : Si vous ne le recevez pas … rien de grave, ce n’est pas contre vous, on vous aime bien quand même : envoyez-moi un mail !

Un livre à lire à 2 pendant la grossesse

Couverture du livre "Vivre sa grossesse et son accouchement : Une naissance heureuse"

Nous avons commencé à lire ce livre à deux à partir du troisième mois de la grossesse… et je dois dire que ça a été une belle manière d’entrer dans la préparation de l’accouchement avec Benoîte, la future maman.

Elle en a finalement lu beaucoup plus que moi, mais régulièrement elle me sélectionnait des pages à lire pour qu’on puisse en reparler ensemble. Certaines parties s’adressent au compagnon/conjoint/père pour l’aider à être présent auprès de la maman durant le travail et l’accouchement… cf. « Le début du travail pour le père » p. 188 / « Le soutien » p. 215 / « Pour aider sa compagne au travail » p. 228.

Ce livre m’a aidé à trouver ma place dans cette aventure… Je crois qu’il est épuisé, mais si vous le trouvez d’occasion ou en bibliothèque, c’est vraiment un cadeau à vous faire en couple !

• Titre : Vivre sa grossesse et son accouchement : une naissance heureuse
• Auteur : Isabelle Brabant (sage-femme)
• Editeur : Chronique Sociale – 2003
• ISBN : 2-85008-510-3
• Prix : 27,80 €
• Voir sur Amazon

En vous, quels livres vous ont particulièrement aidé dans cette période ?

 

Naissance J-5 : ébullition, attente et patience

Comment j’ai découvert qu’accueillir un nouveau-né, ce n’est pas vraiment comme se faire livrer une machine à laver…

Je ne sais pas vous, mais moi ça m’arrive assez souvent quand je fais un achat un peu conséquent (disons un « investissement », parce que comme je suis un mec, c’est forcément un achat utile – quoi, moi, faire des achats futiles ? Im-po-ssible !). Dans ces moments là, je suis carrément en ébullition. Tout particulièrement pendant la période entre l’achat et la livraison : je suis capable de regarder toutes les ½ heures sur la page du suivi de commande ou le système de tracking du transporteur pour savoir où en est le colis et quand il va arriver ! Il m’est même déjà arrivé d’en avoir des insomnies : je suis impatient, et à cet instant de ma vie tout (ou presque) tourne autour de cela. Et quelque part, je sais bien que j’adore cette effervescence. Ça vous arrive aussi, à vous, ou je suis le seul dans ce cas ?

Et voilà que bébé va bientôt arriver. Nous arrivons enfin au bout des neuf mois d’attente… Enfin je dis ça, mais je vois bien que, vu qu’il ne semble pas pressé de montrer le bout de son nez, ça peut aussi être dans 10 jour… ou dans un jour, ou dans 1h… En fait, c’est vraiment quand il veut, et comme je suis sûr qu’il le sait, il s’amuse à faire tourner son papa en bourrique !

Le ventre de maman, oeuvre collective

Le ventre de maman, oeuvre collective (cc)

Pas de chance, il n’y a pas de système de suivi de commande ou de géolocalisation du colis. Impossible de savoir où et quand se passera la livraison. Du coup, le sentiment qui domine en ce moment chez moi, c’est l’impatience… En fait, je découvre combien accueillir un enfant, ce n’est pas comme acheter un bouquin ou le dernier ordinateur à la pomme, quand bien même ce serait un achat mûrement réfléchi et désiré. Ça tombe bien, non ?

« Attente : Emprunt au latin populaire attendita, ‘attente’ ; du latin classique attendere, ‘être attentif à’. »

Cela fait donc bientôt neuf mois (précisément, ça fera neuf mois dans 5 jours) que nous sommes en attente… ‘attentifs’ aux grandes comme aux petites choses autour de l’arrivée du bébé. Les neufs mois ont été jalonnés de moments symboliques qui ont participé à rythmer ce temps : l’annonce de la grossesse, la première échographie (trop bien !), le premier mouvement de bébé dans le ventre de la maman (j’ai ad-do-ré !), l’arrêt maladie qui a devancé de quelques semaines le congé maternité, and so on.
Neufs mois d’attente et de préparation : ça a aussi été l’occasion de préparer la chambre, de choisir le type de couches (alors, jetables ou lavables ? vous verrez cela prochainement 🙂 ), d’envisager l’après naissance (congé paternité ou pas ? congé parental ou pas ?) et de chercher comment transporter bébé dans le bakfiets (le quoi ? un peu de teasing !)
Mais là, franchement, au moment où on pourrait avoir l’impression qu’on a tout réglé (certainement que c’est juste une impression…), les derniers jours semblent les plus longs… Infiniment longs.

« Patience : Emprunt au latin classique patientia, ‘patience’; du latin classique pati, ‘supporter’. »

Trop dur de supporter cette attente. Je n’ai pas envie d’être patient. Y’a pas photo, je suis même carrément impatient ! Je veux voir sa frimousse et fêter son arrivée !!

Mais nan : puisque bébé a décidé de prendre son temps, je suis obligé d’attendre, d’apprendre la patience… Le pire dans tout ça c’est que les derniers jours, les dernières heures, sont les plus longues ! Et vous, comment avez-vous vécus les derniers mètres de la course ?